17 juil. 2011

Un récit de pédanterie, vis mon aventure de Martine à la fashion-week homme de Paris

 (...)


C'est que je fais la morte ou bien ?

Une petite chanson pour me faire pardonner ? Bien plus que des mots, merci Brenda Lee.

....

Sinon, bien plus sérieux... Je suis revenue de la Fashion-week Homme de Paris depuis quelques semaines déjà.
La grande classe à Dallas, gagnante du concours organisé par L'Officiel de La Mode sur sa page facebook.
Je suis devenue reporter pour 5 jours sur le site officiel de L'Officiel.

Génial !
De la moule hein quand même que j'ai eu sur le coup... grâce aux gens extras qui m'ont putain d'encouragé et qui ont voté pour moi, que je remercie du fond du coeur.

Si cela pue les petits oiseaux, la clairière enchantée et la petite blonde bien peignée ramassant des fraises mon petit discours, vous vous en doutez, c'est que je me suis éclatée là-bas !


J'ai eu droit de voir quelques défilés de choix...
Je devais aussi photographier 10 personnes en streetstyle par jour.

Du boulot, de la crève à gogo, des pleurs, des cris, du vomi (qui cependant, ne venait pas de mon estomac) et du caca de chien aussi (Paris, capital romantique) pour ce qui est des mauvais côtés.

Des rencontres folles, du biscoto (au moins 25euros le kilo hein, du premier choix, que dis-je, de la bidoche de pur LUXE), des belles photos et surtout de beaux souvenirs !

Au niveau du vêtement, j'avoue carrément préféré l'homme. (en même temps, fallait peut-être s'y attendre.)

Je n'avais jamais, je dis bien jamais, regardé un défilé homme. De l'homme oui, mais dans les défilés mixte.

Résultat, des étoiles plein les yeux. Quand je vois d'ailleurs que la prochaine est au mois de Janvier, j'ai envie de pleurer tellement j'ai envie que ça recommence. *

Par contre, ayant eu l'occasion de faire le backstage d'Elie Saab en Mars dernier, cela m'a manqué de n'avoir pu en faire aucun cette fois-ci. (Ce sont bien les clichés que je préfère faire durant la fashion-week...)

Bon je vous montre un peu ?
Et si vous souhaitez direct avoir accès à toute ma semaine, sans lire tout mon compte rendu du dessous qui va être chiant, ou tout se mélange et ou tout devient incompréhensible... tout est publié sur mon blog photo.



Premier Jour



Un peu moins Punk que ce que je pensais voir, mais j'ai beaucoup aimé. Entre autre le Perfecto ouf.



Le défilé que j'ai certainement préféré toutes catégories confondues ! J'avoue, je cherche encore la raison de ce traumatise psychologique incompréhensible... parce qu'entre nous, c'était plutôt simple Ehud.
Les graaands de la fashion se foutront de ma gueule. Mais je ne sais pas.
J'ai dû me prendre une baffe de simplicité tellement dans ce que je recherche en ce moment dans mon style que je suis tombé amoureuse sans aucune objectivité.
Et franchement, le rouge à lèvre pour mec, sur ces mecs là en tout cas, ça tue un bisounours !
Amoureuse je vous dis !




Le premier jour de Streetstyle pour L'Officiel, premières rencontres et retrouvailles.
Complètement perdue après John Lawrence Sullivan, déroutée de tout ce qu'il était en train de m'arriver, j'entends "Et Laure ! Et Laure !" Bordelum, c'était Slanelle !
J'ai cru que j'allais lui faire l'amour sur place tellement j'étais heureuse de ne plus être seule. Et puis Slanelle quoi... ♥ (et les aventures commencent)
Je rencontre une tête, qui décidément, me dit quelque chose. Le jeune-homme, oui, là sur la photo.
Et je l'avais bien déjà vu quelque part. Timidité et découverte mise de côté, j'ai osé lui demandé si ce n'était pas chez Typhaine Augusto que j'avais pu l'apercevoir... Jackpot, la belle l'avait bien photographié pour le concours Streetstyle organisé par Sarenza en Mai dernier. Une rencontre du tonnerre, on a passé tous les trois avec Slanelle la semaine ensemble ! Benoit du blog Street Look.
Pierre et Alek-sandre, deux big-love... aussi.

 



Les jolies personnes pressées, les détails sans réel importance, les mannequins à la fin des shows. Un peu plus de naturel avec toujours une bonne dose de représentation théâtrale. Ce que j'aime ces moments là...


Deuxième jour


Je rejoins Slanelle devant Bercy pour Rick Owens. Je n'ai pas d'invitation donc je ne pense pas rentrer pour voir le show. J'aime ce monsieur tellement fort que je m'en foutais. Rien que d'être devant, de pouvoir admirer les looks des fanas venus, c'était à coup sûr des photos coolos à faire pour moi, et du streetstyle pour L'Officiel en prime...
Mais nous sommes toutes les deux rentrées, le bonheur du "standing".



Par contre, sens-toi plus pisser, pète-la toi un bon coup, j'avais une place pour le défilé Louis Vuitton.
Premièrement, l'invitation. Un petit carnet façon "courrier postal". Très élégant.
Là-bas, les gens sont vraiment très beaux, vraiment soignés, mais très pressés, les streetstyle sont devenus difficiles... beaucoup de refus. Visiblement pas là pour se montrer.
Louis Vuitton a beau avoir cette image de bling-bling et de "sur-fait", pendant les moments perdus de ce défilé, j'ai vu beaucoup d'accolades, de retrouvailles, d'éclats de rire, une ambiance sérieuse qui ne se prend pas la tête. (oui, l'hypocrisie du luxe, tout-ça-tout-ça, je sais, je sais, mais là j'ai pas ressenti ce truc) En gros c'était purement agréable !





Ou comment ressentir trente-six mille sensations en 20 minutes.
D'abord, fashion-week oblige*, t'es toujours en retard d'une demie heure, j'ai stressé un nombre incalculable de fois. (J'ai dû perdre 10 ans de vie potentielle durant la semaine.)
Il fait chaud. Mais dans le genre mal de crâne. A la rigueur on s'en fout de ce détail...
Bref.
Une claque dès que le show commence. Un mannequin à chaque coin se déshabille sur la chanson du groupe Brigitte "Battez-vous"... Forcément c'est un Galloway qui se dénude de notre côté... Un hasard rigolo.
A la fin du défilé je manque de tomber dans le royaume de la pomme Golden. A force de pas avoir le temps de manger, de chier, de dormir et de courir partout aussi, faillit m'étaler la tête la première devant Louis-Marie de Castelbajac.



Je fais ma fière à l'intérieur, wesh-wesh...
En retard aussi, le show avait déjà commencé.
Un honneur d'assister au show à la maison mère, j'ai consommé ma chance derrière d'immenses gredins, me cachant l'essentiel du défilé. Photo pourrie de ma vue à l'appui.
A travers les minuscules chemins que se fraye mon objectif, dans le viseur je savoure en zoomant.
La voix derrière en fond qui décrit chacune des tenues, chaque mannequin tourne autour des tablées. Sur l'échafaud pendant ce temps ça s'habille et se déshabille. On y aperçoit souvent Jean-Paul en personne.
Vraiment prenant...



Tard dans la soirée, cité de la Roquette.
Je ne trouve pas mon chemin. Bordelum, je suis en retard.
A Bastille je demande ma route, j'ose le policier, qui m'indique une mauvaise rue. Bon.
J'arrive là-bas en sueur. L'endroit est charmant, coupes de champagne dans l'herbe. I feel good.
Mes boots d'amour se prennent un verre. La nana tellement désolée. Je me marre en lui expliquant que ce n'est pas après tout ce qu'elles se sont prises, les pauvres, qu'une connerie dessus de plus ou de moins changera grand chose. (Et puis le champagne ça ne tâche pas. Véridique.)
Le défilé m'a beaucoup touché. C'était doux, froid, mélancolique, ... j'ai souvent été mal à l'aise. La contradiction quasi incessante des accessoires et des "uniformes". Troublée par la violence que représente le filet de camouflage para-militaire mise en scène avec le bouquet de fleurs bleues.
La créatrice jolie comme un coeur.
Au sous-sol de l'accueil, une autre de ses idées bizarroïdes. J'en garde un souvenir purement singulier.






Rencontres beaucoup plus formelles en ce deuxième jour. Des gens hauts placés mais toujours beaucoup de passionnés.
J'en perds mon anglais niveau CP.

Mon streetstyle se fait donc plus dur, je galère morbidement à ne pas me prendre de vents toutes les 3 secondes. (surtout chez Vuitton, vous aurez compris...)

Je rencontre finalement, Pierre-Jean de So Black Tie, plus de trois années que nous nous suivons mutuellement et je n'avais jamais eu l'occasion de le voir. Gentil et tellement chaleureux... Une sacrée personne !

Du pseudo photographe (à deux francs), accrochés aux barrières de la sortie du défilé parce que du people est dans le coin et que ça intéresse Closer. Ceux là vaut mieux les entendre au Petit Journal, j'avoue ils me font marrer. Par contre, dans la véritable vie ils sont purement excécrables. Je ne sais quel malaise les pousses à traiter tout le monde continuellement comme de la merde... Ridicule mais à un point consternant.

Un vomi inoubliable en direct-live, aussi... un mec distingué à mort, qui visiblement n'avait pas digéré son jus du matin...)

Sliimy qui déchire sa race au défilé Jean-Paul Gauthier. Avec son amie Stéphanie ils ont été des amours avec moi, donc grosse big-up !
Je rencontre une perle à la sortie du défilé, Coco qui bosse pour le site Walldress. Un amour d'être-humain cette nana...
Sébastien, aussi. Un mec avec un putain de talent de styliste... (les vestes en cuir pour lui, c'est comme les courses pour Omar Sharif, c'est son dada.)




Chez Rick Owens un mannequin prend la pose et tout le monde s'agglutine.

Chez Louis Vuitton je reconnais quelques têtes connues...
Je m'attarde sur Kanye West. Déçue de moi, alors qu'il était à 30 centimètres, j'aurai pu lui demander de vive voix, enfin ! "Tu les aimes pour de vrai alors ces bit-onnets de poissons ?" Mais comme une conne j'ai oublié. Sans commentaire.




Troisième jour


Pour ce défilé je retrouve un endroit que je connais de la vieille. 
Le militaire homme des sables. J'y retrouve beaucoup d'éléments que j'aime. Les couleurs sont belles et l'ensemble du défilé me prend aux tripes.



Y'a un truc grunge qui se dégage du Monsieur... Ni visible sur ma photo (pourrie, encore une fois) ni sur l'ensemble de sa collection.
Le défilé au Lycée Turgot, une mise en scène surprenante. Des mannequins tout en noir, "des exécuteurs", faisaient tourner l'installation mobile, les mannequins passent par les portes vertes qui elles restent fixes.
Comme pour Steffie Christiaens, le même genre d'émotions pures.



J'avais raté deux défilés le matin, le moral dans les chaussettes.
Heureusement des bouilles chaleureuses et des rencontres faites au début de la semaine que je n'avais pas encore photographié.
Cela sera mon dernier streetstyle de la semaine. (encore merci à tous, si vous passez par ici... ♥)

Quatrième Jour


Quand j'ai su que j'étais invitée chez Smalto j'ai eu un come back d'enfance.
Aujourd'hui la marque ne m'intéresse plus beaucoup mais quand j'étais gamine je trouvais les hommes habillés chez eux tellement chic, j'étais bien plus réceptive à ce style.
J'ai été intimidée comme jamais à l'hotel Westin. Au premier rang.
Une pseudo personne aussi déguindée que moi là-bas. Détonnant.
A la fin du défilé, mignon comme tout, le dernier ensemble est porté par un enfant qui est tenu dans les bras d'un des mannequins. La première division que nous formons (le défilé se déroule en forme de U) applaudit la surprise; j'imagine de l'autre côté les gens qui attendent, se demandant le pourquoi de ce vacarme joyeux, et qui s'exprime à leur tour une fois le mannequin dans leur champ de vision...
Un joli final !




Forcément pas grand chose à dire. Beau, c'est tout. Peut-être trop romantique véritablement pour mon style perso. Mais beau quand même.




Le dernier défilé que j'ai pu voir.
Dans le store Mercedes-Benz des Champs-Elysées.
Un seul mot. Dingue.
Entre J.ean C.octeau, J.esus C.hrist, François Sagat qui défile, la performeuse magnifique, l'humour bling-bling high tech drôlement roots... j'ai été transportée !
Je ne connaissais pas ce monsieur, ni ses inspirations, (balancez-moi des oeufs et des tomates pourries) d'ailleurs son site regorge de tous ses délires et boudiou ce que j'aime...


Le dimanche j'étais conviée au salon Tranoï, une sélection agréablement pointue. J'ai été reçue là-bas comme une princesse de plus.
Le privilège de rencontrer le créateur du salon, Michael Hadida et discuter un peu avec lui et Maxime de Modissimo.
De chouettes rencontres de créateurs, je me suis même fait prendre en photo par un monsieur absolument choubidou, il me trouvait trop mimi qu'il disait en speakant l'english...

Et comme dans les contes fées... FIN.

...

Long comme je vous le disais cet article... qui pue le bisounours et l'amour de partout... bah ouais.
Pas de ma faute, je vous jure... C'était trop bien.
Et si vous n'avez pas lu jusqu'au bout/pas tout lu, pas grave, je ne blâme point. Plus du tout habituée à vous sortir autant de parlotte d'un coup... je comprends le choc si il vous a atteint.

Silence radio jusque dans 6 mois les copains ? Je déconne. Je vais essayer de ne pas faire ma conasse feignasse et poster plus rapidement que ces derniers temps...

Des bisous dans vos aisselles parfumées.



*Putain mais... qu'est ce que je suis niaise... et comment je me la pète aussi...




5 ✝:

Oh ton article me fait trop plaisir. Vivement Septembre que je débarque (enfin) dans la capitale, qu'on refasse des virées à 2000 à l'heure dans le métro, en espérant qu'il n'y ait pas un instant vomi ^^

Tes photos et vidéos (vimeo) sont sublimes, je suis toujours surpris de voir le résultat que tu obtiens tellement c'est beau.

<3

Jt'embrasse. Benoît

Je ne suis pas vraiment fan des défilés de mode homme mais tes photos sont vmt belles...

http://jgcreations.over-blog.com

C'est là où j'habiiiiiiite :O !

Dios mio, qu'est-ce que c'était fun ! Tes photos sont un bonheur à regarder <3

Quel bel article! Tes photos sont vraiment géniales dans toutes les situations.
Et Sébastien est absolument mon type préféré de tous que t'as pris en photo :D

j'ai hate de lire tes nouvelles! ;)